mardi 13 mai 2008

les touaregs.histoire d'un peuple berbère

1) L' ORIGINE HISTORIQUE ET GEOGRAPHIQUE DES TOUAREGS. Les Touaregs fûrent pendant des centaines d' années les maîtres incontestés des routes commerciales du Sahara, ce qui leur procurait profit et autorité. Mais, n' ayant pas su s' adapter à l' évolution de la situation économique et sociale, les Touaregs ont donc été obligé de se spécialiser dans l' agriculture et l' élevage pour survivre, c' est pourquoi ils vivent en général dans les montagnes. Jusqu' à la fin du VIIème siècle, époque à laquelle ils fûrent écrasés par les Arabes qui envahissaient l' Afrique, les Touaregs avaient dominé le Sahara, dont ils contrôlaient les pistes caravanières. Cette activité leur permettait de faire des profits considérables, et de vivre aisément. Considérés par les Arabes comme étant les "pillards du désert", ils continuèrent cependant à contrôler le Sahara pendant des siècles, en vendant au Soudan des esclaves qu' ils capturaient, ou en pillant les oasis, jusqu' à ce que les Français les soumettent en 1902. Plus au Sud du désert saharien, les populations noires s' adonnent à l' agriculture : ce sont des Harattins, descendant des esclaves ramenés du Soudan par les Touaregs. Les Touaregs, issus de la Méditerranée, ont envahit le Sahara à partir du Nord. De nos jours, la peau des Touaregs est plus foncée, surtout dans les populations de l' Aïr méridional, en raison des mariages mixtes avec des Noirs. En revanche, les nomades des régions du Hoggar ou du Tassili ont conservé la pureté de leur race. Au Sud, au fur et à mesure que les rapports avec l' Afrique noire se multipliaient, les Touaregs se métissèrent et se consacrèrent à l' agriculture. Les anciens esclaves (les Harattins) qui ont su devenir agriculteurs, sont désormais touchés par l' instruction. La vie des Touaregs des montagnes est excessivement misérable : par manque d' eau, l' hygiène est pratiquement absente, et les maladies des yeux ou de la peau sont largement répendues. Ainsi, l' avenir des nomades, au coeur des montagnes qui n' ont que des pierres à leur offrir, apparaît plus précaire. 2)LES MODES DE VIE Les Touaregs possèdent leur propre écriture, un système quasi idéographique , appelé tifinagh, qui rappelle l' ancienne écriture lybienne et dériverait de l' écriture phénicienne de l' Antiquité. Pour communiquer entre eux, ils utilisent géneralement le tamacheq. Ces hommes ont conservé leur extrême réserve ancestrale, et se couvrent encore actuellement le visage d' un voile ne découvrant que les yeux: toutes les tribus vivant dans le désert s' enroulent un chèche sur la tête pour se protéger du sable et des rayons ardents du soleil, mais l' obstination des Touaregs à refuser de se découvrir ne découle pas de motivation d' ordre pratique, mais plutôt religieux. De même, le savoir- vivre prescrirait de ne jamais retirer le voile à table, mais de le soulever de la main gauche et de manger de la main droite. Cette règle était encore respéctée il y a peu, mais est désormais démodée: pour manger et boire, la majorité des Touaregs se découvrent maintenant la bouche et fixent leur voile sous le menton. De même, devant un ami, un Touareg se dévoile, mais se recouvre devant tout inconnu. Cette bande d' étoffe que les Touregs se nouent en turban est très longue. (parfois de plusieurs mètres). Ils portent sur le côté un sabre d' une lame d' environ un mètre, et enfilent par dessus leurs vétements pesants : une vaste gandoura qui flotte au vent. Elle est généralement de couleur bleu indigo, et décolore sur leur peau, d'où leur appelation d' "hommes bleus ".Leurs sandales, fabriquées dans un cuir spécial, leur permettent de marcher longuement dans le sable sans peine. De plus, les Touaregs, très superstitieux, se fixent au cou ou au bras de petites bourses de cuir, dans lesquelles ils glissent des feuillets portants des versets du Coran ou des formules magiques. Ces amulettes les suivent où qu'ils aillent. Une autre coutume d'origine touaregue est le partage du thé : lorsque les nomades ne sont pas en route, boire le thé en petits groupes semble être une des occupations majeures des hommes, pretexte à de longues discutions, entrecoupées de longs silences. 3) LA RELIGION Toute cette partie du Sahara, région charnière entre l' Afrique du Nord et l' Afrique Noire est le siège d' une islamisation tardive, liée à la pénétration des conquèrents dans les zones désertiques. Dans l' Islam arabe, le port d' amulettes contenant des versets du Coran est d' usage courant. Sans ces gris-gris, on ne peut pas vivre en Afrique. Ils font même partie intégrante du costume touareg. De même, les Touaregs croient aux philtres divers, aux sorts, aux charmes et à la magie. L' Islam a certainement pénétré la région avant le XIème siècle, après l' arrivée de grands religieux venus du Mali, du Sénégal ou de l' Irak. Avant d' accéder à l' enseignement des grands religieux, les jeunes doivent suivre un enseignement coranique de base, divisé en trois cycles. On rencontre ces étudiants surtout pendant le mois de Ramadan, car le Marabout dispense son éducation après le coucher du soleil. Les élèves récitent collectivement la suite des sourates, pour se préparer à la lecture publique du vingtième jour du Ramadan. La mosquée sert de lieu de rassemblement pour la prière publique. Elle est généralement acolée au cimetière. Mais, il ne semble pas que l' Islam soit la préoccupation essentielle des Touaregs. Leur activité principale étant l' élevage, ils ont une prière particulière se rapportant aux animaux qui se perdent dans le désert. Toutes ces manifestations liées à la religion sont particulière à la forme de l' Islam dans cette partie du Sahara qui a conservée des pratiques qui étaient propres aux habitants de la région avant leur conversion. Pourtant, quelque soit le degré de religiosité des populations africaines concernées, l' Islam a formé une cloison à peu près hermétique à l' action des missionaires chrétiens et toute ces régions sont celles où l' extension de leur pouvoir a certainement été la plus faible.

mercredi 23 avril 2008

Nuit touarègue à NEW YORK CITY

Nuit touarègue à New-York Par Sedryk le mercredi 23 avril 2008 Mercredi 30 avril, "Tuareg's night" au Mehanata à New-York (113 Ludlow street). Au programme : projection du film "Le Festival au désert" puis concert avec Alhassane Fougounou et Bambino, de Tidawt ! Ecrire un commentaire (1 Commentaires) .LIEN TAMASHEQ.COM

actualités politicoculturelle des imazaghanes

Moussa Bilalan Ag Ganta en concert Par Sedryk le samedi 29 mars 2008 Moussa, musicien de Takrist N'Akal, sera en concert le 5 avril à Sarcelles (Val d'Oise), à l'occasion du 28ème anniversaire du printemps berbère. Il y jouera avec d'autres artistes kabyles ou berbères. Plus de renseignements ici : http://www.couleurs-algerie.fr/agenda.html Ou par email : acbvo@acbvo.com Ecrire un commentaire (2 Commentaires) Interview de Kedou Par Sedryk le jeudi 27 mars 2008 Tamasheq.net inaugure une rubrique "Interviews" ! Pour cette première, c'est un des membres du Tinariwen historique, désormais dans Terakaft, qui réponds à nos questions. Le "Géant" ("Khiwaj") nous raconte son parcours depuis les années 80. Lire l'interview Ecrire un commentaire (0 Commentaires) "Ishumar" dans les bacs Par Sedryk le jeudi 20 mars 2008 25 mars 2008, date de sortie nationale de la compilation CD "Ishumar, musique touarègue de résistance". Disponible chez tous les bons disquaires, en ligne sur tamasheq.net ou en exclusivité sur iTunes pour le digital (avec un livret numérique en anglais & français). Contenu du disque : 1. TERAKAFT : Tenere wer tat zinchegh 2. TINARIWEN : Sawt el-wahuch (le chant des fauves) 3. HASSO AKOTEY : Djedahi idji saman 4. HAMID EKAWEL : Mahi igdalan amerdeless 5. Mohamed Ag Itlal dit JAPONAIS : Zinesdjou merghdem 6. Omar Moctar dit BAMBINO : Imuhar 7. ETRAN FINATAWA : Tiguedimma 8. KOUDEDE : Alam’i 9. TINARIWEN : Nezagh ajbal 10. TERAKAFT : Tarha didagh a tat sallam 11. TAMIKREST : AÏcha 12. TOUMAST : Ammilana Le CD est accompagné d'un livret 24 pages contenant des textes de Nadia Belalimat, Abdoulahi Attayoub (Temoust) et Sedryk. Ecrire un commentaire (2 Commentaires) Salon Amazigh dans l'Essonne Par Sedryk le jeudi 20 mars 2008 Les 19 et 20 avril se tiendra à Vigneux-sur-Seine, dans l'Essonne, le Salon Amazigh, autour des cultures Berbères. De 10h à 18h, expo-vente d'artisanat, peintures, livres, phtographies etc... Le samedi 19 à 19h30, couscous-spectacle : concert, chants et danses berbères. Centre Georges Brassens - 1bis rue du Mal Leclerc, à Vigneux-sur-Seine (91). Plus d'infos : 01 64 48 16 62 / 06 29 86 25 30 ou akie@neuf.fr . Ecrire un commentaire (0 Commentaires) Rencontre de l'Internationale Touarègue à Caen Par Sedryk le mardi 18 mars 2008 Rencontre de l’Internationale Touarègue (IT) le 22 Mars à Caen. Accueil des participants à partir de 10h30 14 heures : nouvelles du pays touareg (isalan) 15 heures : restitution du symposium du 08/12/2007 16 heures : pause thé 16 heures 30 : organisation de la diaspora, projets, relations et partenariat avec les organisations associatives humanitaires (les présidents ou leurs représentants sont vivement conviés) 18 heures : fin de la rencontre Concert de soutien avec le groupe musical Takrist N’Akal à partir de 18 heures 30 à la MJC de la Guérinière, 10 rue des Bouviers 14000 Caen Renseignements au 06 59 41 81 25 ou par email : questiontouaregue@yahoo.fr Répondre à cet article 1 Message La musique 11 juillet 2007 17:33, par A.Wosni comme le pluspart des articles sur la musique il est plutot question de la lyrique et des divers sujets des chancons. Ce que j’aimerais pourtant savoir est quelle est la specificité de la musique targuie elle-meme par exemple par rapport à la musique d’autres peuples du Sahara come les Maures/Sahraouis (à part du fait qu’eux chantent en Arabe (Hassaniyah) et pas en Berbère (tamazight). Répondre à ce message lien www.tamasheq.com

cafouillage du gouvernement dans sa gestion des crises socio-économiques

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retour esperé à la paix au nord du mali les samaritains refont surface

Ousmane Kone Nouvelle Libération, 22/04/2008 Commission Nationale pour le Retour de la Paix au Nord Mali : Les bons samaritains refont surface mercredi 23 avril 2008, par temoust Le dicton qui dit que " le malheur des uns fait le bonheur des autres " n’a pas tort sauf que cette fois-ci la situation est répugnante et est d’une petitesse sans pareille. La funeste astuce consiste à proposer ses offices de médiateur pour étouffer une crise. Seulement un proverbe bambara ne dit-il pas " bien gninana se daledo bien kan, o bien bé yé tchogodi ? " (celui qui cherche une aiguille alors qu’il l’a sous le pied la verra-t-elle ?). Cette catégorie de bons samaritains n’a commencé à se faire entendre qu’au moment de la crise dans le dessein caché de se faire " un nom " et une " place ". Aujourd’hui encore les populations sont réticentes à la médiation pilotée par Mohamed Ag Erlaf doutant de la capacité du sieur à ramener le calme et la libération des otages. Avant-hier, la commission nationale mise sur pied, conduite par Mohamed Ag Erlaf et constituée de plusieurs autres cadres de la région de Kidal, s’est entretenue avec la commission de bons offices constituée entre autres par M. Egless Ag Fony, ex-gouverneur de Kidal et son ancien conseiller au dévélppement, M. Issouweden, N’beïry Ag Rhissa, Rhissa Ag Rhatbou, Alhousseyni Ag Ikmass, Allady Ag Allah, Zeyde Ag Hamzata, Baba Ould Sidi Elmoctar, Illyass Ag Oumeyata, le chef de tribu auquel appartient Ibrahim Ag Bahanga. Cette rencontre, qui durée plusieurs heures, a permis aux deux commissions de mettre en place un planning de travail. Dans un premier temps, elles (les deux commissions) s’engageront à sensibiliser les populations déplacées pour le revenir à Kidal. Après avoir enclenché cette mission, une sous commission continuera le travail et le reste de la commission continuera son chemin vers Tedjererte où il est prévu d’échanger avec Ibrahim Ag Bahanga et son staff. Si tout reste comme prévu, c’est aujourd’hui que la commission doit rencontrer Ibrahim Ag Bahanga et, tout naturellement, les discussions se porteront sur la libération des otages et l’instauration de la paix dans la région de Kidal. Malheureusement, ce beau schéma de sortie de crise souffre de certaines irrégularités qui pourraient compromettre ses chances de réussite. Selon une information qui nous est de parvenue d’un participant à la rencontre du dimanche, le Sieur Ag Erlaf aurait tenté de s’offrir le monopole des débats en voulant imposer sa vision à l’ensemble des participants. Heureusement, il a été rappelé à l’ordre pas ses ainés de la commissions des bons offices qui ont, par la suite, élargi les réflexions. Par ailleurs, cette commission nationale se bute d’ores et déjà à la présence en son sein de personnes aux réputations douteuses. Ces cadres, élus pour la plus parts, sont même soupçonnés par certains de soutien à la bande de Ibrahim Ag Bahanga. Avec cette réputation, les suspicions n’auront-elles pas raison de la commission ? tout semble le prouver car les ressortissants de la région à Bamako, dans leur majorité se disent septiques quant à la réussite de cette commission nationale conduite par Ag Erlaf. Toujours est-il que cette commission comme les précédentes risque d’accoucher d’une souris. D’ailleurs, dans notre parution du Lundi 21 Avril dernier, M. Elmehdi Ag Bazet dénonce ouvertement cette commission et la juge " opportuniste ". " La commission de Ag Erlaf est partie pour un échec… Le monde a été témoin du résultat de cette commission pour avoir abouti à la libération des 7 otages. Mais, puisse que certains invétérés se trouvent spécialisés dans l’appropriation des réussites des autres, ils en ont fait leur business. Pour preuve, le gouverneur de Kidal, pour remettre les otages, s’est rendu en catimini à Gao avec les 7 otages sans même informer au préalable les membres de la commission locale encore moins les inviter à la cérémonie de remise. Et Ag Erlaf, malin qu’il se croit, a élargi cette commission (qu’il a refusé d’intégrer au départ parce que les rênes ne lui ont pas été confiées) a mis en place une commission parallèle qu’il dirige et qu’il a déclaré comme étant la branche nationale de celle des notable de Kidal. C’est ignoble ! Il faut que l’on reste vigilant et que l’Etat sursoit aux pratiques qui n’ont jamais porté fruits et qui ne profitent qu’aux seuls instigateurs. La présence au sein de la commission de Ag Erlaf de certains élus ignorants et sans amour pour la région démontre qu’elle pointe droit sur l’échec ". Cette analyse " crue " de M. Bazet explique qu’il y’a encore du chemin à faire pour mettre le nord à l’abri des prédateurs qu’ils soient cadrs ou bandits. Ousmane KONE lien utile: www.temoust.com

fermeture de radio fm Sahara pour temoignage sur des exaction àl'encontre des civils nigeriens par l'armée du Niger

Reporters sans Frontières 22-04-2008 La radio privée Sahara FM fermée pour avoir diffusé des témoignages de victimes d’exactions de militaires dans la région d’Agadez mercredi 23 avril 2008, par temoust Reporters sans frontières dénonce la fermeture de la station privée Sahara FM, la principale radio d’Agadez (Nord), par le Conseil supérieur de la communication (CSC), estimant qu’il s’agit d’une dérive autoritaire qui ne servira qu’à aggraver la situation dans le nord du pays. "Le gouvernement nigérien est engagé dans une fuite en avant répressive qui, en réalité, dessert ses intérêts. Cette décision est dangereuse, dans la mesure où elle prive les Nigériens d’une source d’information indépendante dans la région la plus troublée de leur pays. Sans elle, la population est donc soumise à la loi de la rumeur et la confusion. Notre respect pour les Nigériens nous oblige à penser qu’en temps de crise, ils ont le droit à une information complète et diversifiée", a déclaré l’organisation. Le 22 avril 2008, le CSC, organe de régulation des médias au Niger, a ordonné la fermeture de Sahara FM "pour une durée indéterminée", après que la radio a diffusé des témoignages de victimes d’exactions de soldats nigériens. Dans son procès-verbal, le CSC indique que cette décision a été prise "sans préjudice de poursuites pénales". Le 18 avril, le directeur de la radio, Raliou Hamed-Assaleh, a été convoqué à Niamey à cette occasion, après que le gouverneur et le commissaire de police d’Agadez s’étaient plaints de la diffusion de témoignages prétendument "dangereux" d’habitants de la région, sous prétexte que ceux-ci "appellent à la haine ethnique et sapent le moral de l’armée". "Nous avons simplement diffusé le récit de choses vécues", a déclaré Raliou Hamed-Assaleh à Reporters sans frontières. Le 3 avril, Amnesty International avait publié un rapport sur une "nouvelle vague d’exécutions extrajudiciaires" et de "disparitions forcées" commises par l’armée nigérienne dans la région d’Agadez. Moussa Kaka, directeur de la station privée Radio Saraounia, correspondant au Niger de Radio France Internationale (RFI) et Reporters sans frontières, est incarcéré depuis le 20 septembre 2007 à Niamey. Il est accusé de "complicité d’atteinte à l’autorité de l’Etat" pour ses contacts téléphoniques avec la rébellion touarègue qui sévit dans le nord du Niger. Pour des raisons similaires, Ibrahim Manzo Diallo, directeur de publication du bimensuel privé Aïr Infos, publié à Agadez, avait été arrêté le 20 octobre 2007, avant d’être libéré le 6 février 2008. -------------------------------------------------------------------------------- AFP : 22-04-08 Le Conseil supérieur nigérien de la communication (CSC) a ordonné la fermeture mardi pour une durée indéterminée de Sahara FM, la principale radio privée d’Agadez, capitale régionale du nord du Niger théâtre d’une rébellion touareg, a indiqué cette radio à l’AFP. Le responsable de Sahara-FM, Ahmed Raliou, également correspondant de Radio France Internationale (RFI) dans la région, a affirmé à l’AFP que le CSC avait fermé sa radio sur la base d’un "rapport de la police locale". Ce rapport présente Sahara FM notamment comme "une radio dangereuse diffusant des appels à la haine ethnique" et des "informations qui sapent le moral des militaires", a-t-il indiqué. Ce rapport reproche aussi à la radio de "mener la même propagande vis-à-vis d’Areva" que celle menée par les rebelles touareg du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). Ces derniers accusent le numéro un mondial français du nucléaire civil d’exploiter l’uranium nigérien depuis 40 ans sans en faire profiter les populations touareg locales. M. Raliou a réfuté ces allégations en expliquant que sa radio n’avait récemment diffusé que des "témoignages de jardiniers" ayant affirmé avoir été "battus et maltraités par des militaires" près d’Agadez. Elle a aussi diffusé des extraits d’un article paru dans un journal local sur les risques de contagion de la nappe phréatique en raison des effets radioactifs de l’uranium. "Dans tous les cas, nous n’avions diffusé que de vraies informations", a-t-il ajouté, en estimant que les motifs évoqués "n’étaient que des prétextes pour fermer sa radio". Le CSC reproche aussi à Sahara FM ne pas disposer d’une fréquence attitrée depuis son rachat en 2004 par Mamane Abou, directeur du quotidien Le Républicain, un des plus importants hebdomadaires de Niamey. La radio appartenait à Rhissa Ag Boula, chef historique de la rébellion touareg des années 90, devenue la bête noire des autorités après avoir annoncé en janvier le lancement de la "bataille de l’uranium", notamment contre le groupe français Areva. Le 12 mars, à la suite d’une journée de soutien à son correspondant, Moussa Kaka, incarcéré depuis bientôt sept mois pour des liens présumés avec le MNJ, le CSC a suspendu pour trois mois les émissions en FM de RFI, accusée d’avoir "discrédité les institutions de la République". La couverture des activités de la rébellion dans le nord du Niger est strictement interdite aux journalistes. Répondre à cet articleRubriques Actualité Contactez-nous Issalan n Temoust La résistance Touarègue Le peuple touareg Liens Liste de diffusion Mouvement amazigh Temoust Dans la même rubrique Rendez-vous pour négociation près d’Abeîbara : Bahanga boude la commission nationale chapeautée par Ag Erlaf Rébellion armée au nord Niger : Les civils dans la tourmente Mali, Editorial du Républicain : Cafouillages Industries extractives en Afrique de l’Ouest : L’harmonisation des régimes juridiques en chantier Al-Qaeda Sahara Network Spurs U.S. to Train Chad, Mali Forces Commission Nationale pour le Retour de la Paix au Nord Mali : Les bons samaritains refont surface La radio privée Sahara FM fermée pour avoir diffusé des témoignages de victimes d’exactions de militaires dans la région d’Agadez Education pour tous au Mali : Les quatre obstacles qui hypothèquent 2015 La lutte contre la malnutrition s’organise au Niger Mali, Vie chère : La Colère gagne la rue Mots-clés grand-titre RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | Contact Copyright 2006 - Association loi 1901 TEMOUST SURVIE TOUARÈGUE - 7, rue Major-Martin 69001 Lyon .lien vers source: www.temoust.com

nouveau pour negociation avec Bahaga près de Abeybara

Ousmane Koné Nouvelle Libération, 23/04/2008 Rendez-vous pour négociation près d’Abeîbara : Bahanga boude la commission nationale chapeautée par Ag Erlaf mercredi 23 avril 2008, par temoust Quand une situation s’éternise, les tenants et les aboutissants, avec le cours implacable du temps, se terminent toujours en secrets de polichinelle. Finalement, les tournures que la crise du Nord est en train de prendre ne surprennent plus, car elles sont, très souvent, pressenties et inspirées de la suite logique de manœuvres que certains individus auront perpétrées. Ce que la commission nationale est en train de vivre dans le maquis malien présage l’échec que certains observateurs ont prédit. Après la rencontre de Kidal, la commission nationale s’est rendue dans la localité de Abéibara où elle devait rencontrer Ibrahim Ag Bahanga et sa troupe. Au-delà du non respect de la date de rendez-vous, Ibrahim Ag Bahanga a purement et simplement boudé les samaritains. Tout naturellement, il était prévu dans le plan de négociation de la commission nationale, une rencontre entre Ibrahim Ag Bahanga et les samaritains. Pour matérialiser cette volonté, un rendez-vous a été négocié et accepté. Un erg près de la localité de Abeïbara a été choisi pour servir de cadre à cette ultime étape du processus de négociation. La commission nationale qui ne devait en aucun cas accuser un quelconque retard, s’est rendu au lieu de rendez-vous avec plusieurs heures d’avance. Fort malheureusement, les membres qui la constituaient ne pouvaient point se douter du faux bond que Ibrahim leur avait préparé car ils s’estimaient crédibles aux yeux de Bahanga. Tandis que la réalité était tout le contraire. Ils n’ont d’ailleurs pas tardé à découvrir cette réalité car Bahanga, en plus de les avoir fait languir, a tout simplement choisi l’option de bouder cette rencontre. Mais pour faire part des motifs de sa décision, Ibrahim a tenu à leur adresser une correspondance par le truchement de l’un de ses émissaires. Cette option aurait été moins décevante si Bahanga s’était fait représenter par un de ses lieutenants par exemple Hassan Fagaga. Car cela allait démontrer que Bahanga éprouve un certain respect pour la commission nationale. Pour revenir à ce fameux rendez-vous et au contenu de la correspondance, le message que l’émissaire a porté aux samaritains était le même que Bahanga a eu à livrer au lendemain de l’assassinat du commandant Barka Ag Cheick dont nous nous sommes fait écho dans une de nos parutions dernières. Dans la correspondance, Bahanga aurait exprimé son refus catégorique de négocier ou même de libérer les otages sans que les auteurs du crime perpétré sur la personne de Barka ne soient connus. Malgré cette correspondance, la commission nationale, qui reconnaît au regard de la modicité de l’émissaire le manque d’égard de Bahanga à son endroit, n’a pourtant pas renoncé. Elle est restée sur place toute la journée d’hier et son hôte, qu’ils attendaient, n’a jamais voulu la rencontrer. Et pas plus tard que le lundi, un cadre touareg que nous avons reproché s’est montré très sceptique par rapport aux résultats que pourrait apporter cette commission. Un scepticisme qui, selon ses propos, serait inspiré de la présence de certaines personnes aux réputations douteuses et des méfiances et suspicions que suscite le comportement du sieur Ag Erlaf. Pour faire économie de nos colonnes, nous allons taire ces propos qui, après tout, ont été largement publiés dans nos précédentes parutions. (Nouvelle Libération N°470-471). La commission nationale qui est chapeautée par Ag Erlaf est donc en train de subir le sort auquel il était prédestiné. Les interrogations qui fusent de partout portent sur les raisons qui poussent les autorités à revenir sur les mêmes pratiques qui ont, de tout le temps, montré leurs limites. Et aussi, les motifs selon lesquels certains individus ont toujours fait prévaloir leurs propres intérêts dans cette crise du septentrion. Pis, il y’en a parmi eux qui, pour sauvegarder leurs intérêts, n’hésitent point à tirer sur la ficelle de cette situation devenue plus qu’embarrassante. Alors, le moment n’est-il pas venu de balayer ces samaritains ? Quel discours va tenir Ag Erlaf à Bahanga que Diagouraga ne saurait faire ? L’inconnue ne réside pas dans la couleur de la peau du médiateur, mais plutôt dans la capacité de persuasion et de négociation du médiateur. Il faut donc songer à créer un cadre de dialogue formel et tenir un discours franc que chacun s’engagera à respecter. Ousmane Koné m>lien vers la source : www.temoust.com

mercredi 27 février 2008

mohamed ag ahmed un maire exemplaire

Ce grand homme de la commune de niafunké connu pour sa grande générosité envers tout le monde et envers les pauvres à déjà beaucoup fait aussi bien pour sa commune que pour le reste de sa region en général. Il attire par exemple des jumelages des pays europeéns qui l'aident à sortir sa commune de la misère qu'elle endure. Il a toujours été pour la paix et la cohesion sociale .Homme de parole sincère et honnête apprècié par toute sa comunauté ainsi que tous ceux qui le conaissent il aiment tout le monde pas seulement mais tous les gens qu'il rencontre ...

Touareg du XXIe siecle

les touaregs même avec l' influence des occidentaux et leur style vestimentaire sur les populations d'Afrique sont restés très attachés à leur tradition.l'habillement qui est resté à prés le même qu'il y a plusieurs siècles . Surtout chez les personnes âgées qui ne s' habillent jamais qu'à la manière traditionnelle, cela est un signe de sagesse chez les Touareg.

the blue man of desert